Diagnostic réalisé par le collectif lors de la première journée de travail


Territoire de l'Essonne


Le 14 mai 2022, 44 participant-e-s, incluant des associations, des élu-e-s, agents de collectivité, acteurs économique privés et des citoyen-ne-s se sont réunis pour commencer à travailler sur le projet Territoires d’Expérimentations. La journée s’est déroulée dans la salle des mariages de la Mairie d’Epinay-sous-Sénart.

La journée a été animée par Marie-Hélène Pillot (Colibris) et Thomas Munier (Boost Eco Citoyen). Ils étaient accompagnés de Lucie Roba (Service civique à Colibris) et Eustache Lecomte (en alternance Boost Eco Citoyen).

Stade d’avancement du projet : Première journée de travail collectif avec des acteur-ice-s engagé-e-s dans la transition écologique et solidaire localement avec pour intentions de :
· Rassembler les acteurs déjà engagés dans la transition sur le territoire
· Poser un cadre / une culture commune sur les enjeux de transition écologique et solidaire, radicale et systémique
· Réaliser collectivement un diagnostic du territoire
· Définir le projet de transition écologique et solidaire du territoire
· Définir les besoins d’accompagnements spécifiques

Les attentes des participant-e-s :
- De la méthodologie de projet collectif
- Ouvrir les échanges à davantage de structures et d’élus sur le territoire
- Concentrer l’accompagnement sur des thématiques réalisables

Définition collective de la transition écologique et solidaire


Lors de cette mise en commun, les participant-e-s ont convergé sur une conscientisation des limites planétaires de notre Terre, sur le fait qu’il va falloir se préparer ensemble à l’après-pétrole, et tendre vers une sobriété heureuse. Sans pour autant tomber dans le catastrophisme ou le retour en arrière, la transition écologique et solidaire se fera par et pour le commun, avec une désirabilité voire une fierté de quête de sens.

Les valeurs de l’inclusion, de la solidarité, de l’équité et de la justice sociale sont au cœur de la transition qui remet en question la réhabilitation des liens sociaux aujourd’hui. Cela se fera notamment par l’implication citoyenne dans les débats, grâce à un système démocratique participatif et inclusif (par la mise en place d’une convention citoyenne par exemple). Légiférer les relations et l’harmonie avec le vivant et inventer de nouveaux récits pour y parvenir, sont les prémisses d’une transition écologique et solidaire.

C’est en imaginant, en portant un regard différent sur le monde, mais surtout en éduquant, en s’émancipant, et en ayant accès à la connaissance avec des mots simples, des clés pour faciliter la compréhension des enjeux actuels que la transition écologique pourra démoder le système dominant pour un système interdépendant. Cette rupture permettra de diversifier, de changer et d’inverser l’organisation des modèles productifs, patriarcaux et hiérarchiques.

Situation globale, enjeux et impacts locaux


Les enjeux globaux auxquels la planète est confrontée : le réchauffement et le bouleversement climatique ; la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes ; l'évolution démographique et les migrations ; la santé et l'espérance de vie ; ainsi que le lien et la fragilité sociale.
Quels sont les enjeux locaux ? Quelles sont les conséquences des crises locales démocratiques, sociales et écologiques?

-Gestion des déchets : volume des déchets croissant, manque de solutions pour éviter les déchets, première dépense de l’agglomération, déchets délaissés par le transport routier, pas de stratégie de réduction

-Gestion de l’eau : inondations et crues (Seine et Yerres)

-Bétonisation et artificialisation : hyper-densification sans végétalisation, territoire sur-artificialisé et dépendant de l’extérieur, impact de la ville nouvelle : densité urbaine/étalement urbain (friches industrielles et commerciales), lutte contre les canicules car les centres-villes deviennent des zones de chaleur mortelle, extension des zones d’habitats individuels, imperméabilisation des sols, urbanisation des terres agricoles

-Perte de la biodiversité : déforestation, exploitation et dépérissement des fôrets ; artificialisation ; écosystèmes au service du bien vivre ; écroulement du nombre des pollinisateurs depuis 2 ans ; négligence de la préservation de la biodiversité dans les projets d’aménagement ; manque d’arbres en ville ; pas d’espace pour les habitats de l’écosystème vivant

-Énergie : pénuries à venir pour les transports et le chauffage ; problématique de l’intégration et de l’acceptation des énergies renouvelables en milieu urbain dense ; manque d’artisans dans les ENR ; précarité énergétique pour les logements ; déplacements.

-Autonomie alimentaire : urbanisation des terres agricoles, défaut d’agriculture locale pérenne, production locale alimentaire mal choisie et mal orientée, non accessibilité à l’alimentation locale pour tous, dépendance de la marchandise issue des centres commerciaux, zones maraîchères gangrenées pour la construction de logements et d’entrepôts logistiques, territoires agricoles bloqués par la spéculation, passage de zones agricoles à zones constructibles, foncier bâti sur des terres agricoles de qualité, difficulté d’installation des jeunes paysans, insécurité alimentaire, manque de terres agricoles au Nord, extension des zones urbaines sur les friches

-Habitat : vieillissant et énergivore, opportunité de rénovation thermique mais pas de filière locale, éco-matériaux mais pas d’artisans, quartiers populaires plus exposés aux pollutions (proches du périphérique), bâtiments anciens mal isolés (ilots de chaleur et coût énergétique), espaces publics peu qualitatifs, difficulté d’accès au logement, mauvaises conditions de vie.

-Démocratie : manque de volonté politique et de transformation pour un système vivable et une vraie transition, manque d’engagement des collectivités (mairies et agglomérations) pour la transition, cynisme de nombres d’instances de pouvoir et de production, mille-feuille territorial, dilution des compétences, présence de la corruption pour déminer l’accès à la solidarité et à la politique écologique, manque d’échanges avec les élus, manque de participation citoyenne, éducation d’une politique locale qui ne fait que de l’autosatisfaction dans le greenwashing, citoyenneté en lambeau, désintérêt de la vie publique (abstention au bien commun, au tri et aux élections), manque de co-construction des décisions avec les citoyens, contraintes pour se rendre disponible, manque de temps personnel pour participer, les biens communs toujours reniés, vieillissement de la gouvernance associative, manque d’engagement bénévole.

-Lien social/justice sociale : manque de liens sociaux (quartiers dortoirs, pas de commerces de proximité), manque de liens intergénérationnels, quartiers populaires ghettoïsés, désespérance de la jeunesse, négativité : addiction, dépression, drogues, violences diverses, travail néfaste contraint et subit, exclusion, dilution de soi, asociabilité.

-Éducation : manque de connaissance des pollutions existantes, informations qui n’atteignent pas leurs destinataires dans les temps, baisse du niveau d’éducation, intoxication des mentalités de consommation, éducation populaire sous développée, absence d’une connaissance commune et partagée du territoire.

-Santé : accès réduit à la santé pour les plus pauvres, accès réduit à l’alimentation pour les plus pauvres, désertification médicale (fermeture d'hôpitaux, réduction du nombre de médecins et de spécialistes).

-Transport : accessibilité pour les classes populaires, en deuxième position des dépenses de ménages après le logement, importance persistante de la voiture qui prend de l’espace (territoire né de l’automobile), des réponses pas toujours adaptées aux besoins (horaires décalés dans une autre commune, transports collectifs pas toujours une option), manque de transports en commun et transversaux (est-ouest), manque de pistes cyclable et infrastructures, pas de connectivité entre les transports en commun et les vélos.

-Activité économique : manque d’emploi locaux (navettes), villes dortoirs, lieux d’activités économiques éloignés des lieux de résidence

Il est nécessaire de définir le territoire sur lequel le projet sera élaboré. Quelle est la structure qui correspond ? La réflexion doit être systémique pour éviter que les solutions proposées ne génèrent pas de nouveaux problèmes à résoudre.

Diagnostic local – Quelles solutions et initiatives ont émergé et quels freins, difficultés et projets contraires peuvent venir faire obstacle ?


Des freins et leviers présents sur le territoire ont été identifiés pour chacun des enjeux locaux pré-identifiés. Les participant-es ont également commencé à poser les contours d’un écosystème partenarial.

Propositions d’actions concrètes et réflexions en groupes de travail :


Objectifs :
· Relocaliser la production maraîchère en Essonne et la consommation en locale
· Faire connaître le réseau d'acteurs (producteurs et commercialisation)
· Création d’une politique publique locale pour une démocratie alimentaire
· Préservation du foncier
· Lier citoyen.nes et fermes
· Réseau de valorisation du sol vivant (production vivrières jardins)

Besoins :

· Mise en réseau
· Faire connaître la chaîne de production et de consommation
· Expertise :

– Préservation du foncier
– Comment faire coopérer ? Mettre en place une dynamique multi-acteurs
– Comment se présenter/quelle posture adopter : lobbying ou coopération ?
– Formation lobbying
– Quelle complémentarités ? Comment les faire émerger ?
– Méthodologie de projet
– Valoriser les acteurs associatifs existants : analyse des leviers et freins, documentation et prise de connaissance de diagnostics existants

· Plaidoyer / Analyse : pour l’aide à l’installation :

– Préservation du foncier
– Porteurs de projet

· Mise en place d’une structure permettant d’acquérir des terres avec bail emphytéotique (de longue durée) 9 ans

– Propriété et usage de la terre

· Veille sur les projets par Terre de Liens : groupe rejoint par des étudiants (type agrotech) pour monter des fermes
· Élus qui modifient les PLU

– Chaque collectivité créer des zones de sécurité alimentaire, maraîchage, interdit à l’artificialisation des sols

· AMAP, épiceries, coopératives, maraîchers, fermes, conserveries, etc :

– Achat des terrains par des collectivités et/ou des citoyens (foncière citoyenne) grâce au recensement exhaustif des acteurs en Essonne
– Archipel des AMAP: sauvegarde des terres agricoles 
– Chèque AMAP : accès aux produits de qualité pour tous, développement de l’agriculture bio et locale
– Suppression des hypermarchés, aide aux commerçants locaux
– Multiplication des petites structures de production, organisées en coopératives pour la vente directe et épiceries de quartiers auto-gérées
– Regrouper les circuits-courts en fonction des besoins : offre à l’échelle du territoire
– Production personnelle et partage à l’échelle d’un quartier, d'une ville
– Une ferme par commune minimum : fonction vivrière (municipale, privée ou coopérative)

· Projet d’agriculture urbaine dans toutes les villes du Nord-Essonne

– Mise en place d’un PAT  : ce qui est produit en Essonne est consommé en Essonne (et inversement)
– Visibilité du démarrage du projet grâce au Festival de la résilience alimentaire en 2023 organisé conjointement entre associations et élus

· Remplacer les arbres d’ornement par des fruitiers
· Passer à l’échelle : chaque ville, chaque quartier a :

– Un lieu de sensibilisation à l’alimentation, la culture, le vivant type « jardin »
– Un lieu de circuit-court parmi ceux qui fonctionnent et qui répondent aux spécificités de la commune
– Mise en réseau des connaissances

· Réseau de pépinières collectives : planter, connaître, entretenir, échanger, diffuser pour reboiser (insertion, formation, troc)

– Un projet de jardin participatif dans tous les quartiers : lien social et intergénérationnel, animation, éducation, formation, insertion
– Développer les cultures dans les jardins individuels de façon collective

· Réseau de matières organiques : nourrir le cycle du vivant local et booster la fertilité de nos culture locales en revalorisant  :

– Les jardins partagés et particuliers
– Les écoles : éducation à la culture
Objectifs :

· Création d’une assemblée citoyenne dans chaque commune qui participe aux décisions des conseils municipaux 
· Reproduire la convention citoyenne sur le Climat au niveau de chaque commune pour sensibiliser et former l'ensemble des quartiers

Besoins :

· Création d’une structure publique pour la convention citoyenne
· Mise en place de conseils de quartier
· Consultation de citoyens sur tout les projets d’une ville et par tout les moyens : internet, réunions locales, vérifier que personne ne reste exclu de la consultation
· Collectif citoyen qui demande et surveille la feuille de route des collectivités notamment celle concernant l’artificialisation des sols 
· Naissance des clubs tricolores : entreprises, société civile/Assos, Administrateurs (Lucratif/Non-lucratif/Admin)
· Formation des agents et élus à la transition écologique et solidaire (enjeux climatiques), à la gouvernance partagée et au community organizing 
· Questionnaire des besoins / recherches de solutions
· Débats sur places publiques régulièrement avec différents intervenant·es ayant différents points de vue
· Assemblée citoyenne (tirée au sort/représentative/référendum)
· Mise en place d’un gouvernement des Sages tirés au sort, chargé de prendre soin des communs du territoire et de questionner les orientations et projets
Objectifs :

· 1001 oasis urbains : réhabiliter l’éducation populaire en soutenant des lieux de réflexion, d’accueil et d’action collective répartis équitablement
· Création de lieux d’informations inter-communaux et conviviaux, des Tiers-lieux
· Maison pour sensibiliser sur la transition dans chaque agglomération et relais/antenne dans chaque commune (via « lieux » associatifs)

Besoins :

· Valoriser les métiers de la transition et notamment des métiers artisanaux liés à la réhabilitation, à la réparation, à la recherche, et à la mise en place diversifiée de la production locale

– Création de diplômes alliant formation académique et apprentissage d’un métier manuel
– Création de médiathèques, d’activités artisanales

· Animation de chantiers participatifs (plein air, construction écologique d’infrastructures que les participants veulent utiliser)

· Films activement promus et projetés sur des techniques et méthodes de débat, construction du désaccord, prise de décision en commun, etc

– Formation au décryptage des informations et au développement de l’esprit critique
– Education à la conscience du bien commun et à la gouvernance partagée

· Se former en toute créativité artistique :

– Création d’un spectacle sur la sobriété heureuse qui tourne dans les écoles
– Danser en cercle pour diminuer la violence
– « Le défilé de l’Avenir » : organiser des défilés écolos/futur vivable à travers les quartiers (pauvres et riches) en musique, spectacles, nourriture, publicités pour les associations, ateliers ambulants, quizz/jeux, etc

· S’inspirer de « Passe à ton voisin 91 » : réseaux de voisinage visant à la rencontre, à la mutualisation, au don, au partage, au tissage dans la diversité socio-culturelle d’une “commhumanité”

· Former dès le plus jeune âge, à l’école :

– La transition écologique a une place transversale dans toutes les matières, dès la maternelle, sensibilisation à travers le jardinage, le recyclage, la sobriété
– Former les éco-délégués présent.es dans toutes les classes aux enjeux actuels
– Apprendre à décider, délibérer et à travailler ensemble dans les écoles primaires
– Toutes les associations du Nord-Essonne présentent la transition dans tous les lycées avec de la documentation pédagogique à la clé
– La loi de 2001 a été mise en place sur l’éducation à la sexualité de la CP à la terminale
– Ecole de la deuxième chance dans chaque agglomération
– Réforme du système scolaire : stage dès le lycée où l’on apprendrait à argumenter (sensibiliser à la politique par exemple)

· Formation et promotion d’exemples d’agriculture urbaine : réapprendre aux citoyens à être autonome (balcon, jardin (partagés))
· Atelier mutli-acteurs pour gagner en autonomie : impacts sur l’envie de changer
· Former les animateurs des centres sociaux à être formateurs zéro déchets/do it yourself
· Généraliser les expériences de survie en milieu naturel pour amener les personnes à l’humilité vis-à-vis de l’environnement naturel
· Création d’un guide d’initiatives locales diffusé et soutenu par toutes les collectivités
· Prix attribués aux militants efficaces
· La notion de partage est quotidienne : voitures, vélos, outils, etc

Tiers-lieux

Objectifs :
· Visibilité : < 3km 
· Réseau /associations 
· Lien social : relier, mutualisation (ressources et initiatives)

· Plan d’action :

– Recentre les acteurs de 113 lieux
– Rescencer les tiers-lieux sur Transiscope.org
– Faire connaître Transiscope
– Créer un réseau : s’appuyer sur l’existants des 113 lieux

· Tiers lieux différent de QPV en fonction des besoins des habitants (culturel, sportif, réparation de vélos, éducation, etc)  
· Mailler le territoire avec un réseau de tiers-lieux interconnectés
· Transformer les friches industrielles en tiers-lieux ressources pour travailler la transition
· Lieux « vitrine » de l’engagement citoyen (associations, Codev, micro entreprises)
· Maison « du zéro déchet » sur l’agglomération : salle de formation, atelier, conférence, expositions, etc

=> Généralisation des tiers-lieux dans le Nord-Essonne

Besoins :
– Feuille de route
– Modèle social et financiers
– Sensibilisation des élus
– Rencontrer les acteurs des tiers-lieux : diagnostique

· Education (populaire)
· Intergénérationnel : transmission
· Formation
· Esprit critique
· Chantier participatif

Autres thématique ressorties mais non travaillée le 14 mai :

Habitat

· Formation des métiers d’éco-construction
· Logements partagés étudiants & seniors
· Crèche à proximité des lieux de vie des seniors (à taille humaine et partagés)
· Habitat participatif pour lutter contre l’étalement urbain
· Redéfinir la notion de quartier avec la constitution d’un écosystème
· Se servir des terres du Grand Paris comme ressources pour construire des Maisons Terre-Paille
· Réhabilitation massive de l’habitat ancien : moins d’attractivité pour la construction neuve
· Encadrement des loyers et lutte contre Airbnb et la spéculation immobilière
· Transformer les habitats en développant des habitats collectifs, participatifs avec des services et espaces communs mutualisés

Energie

· Habiter dans des logements plus petits
· Moins de déplacements nécessaire
· Le territoire produit 3/4 de son énergie
· Panneaux photovoltaïques multipliés par 10 sur les toitures des habitations (individuelles, collectives, autres)
· Diminution de la pollution lumineuse : interdiction de l’allumage des vitrines la nuit 
· Tous les lampadaires urbains fonctionnent à détection de mouvements
· Extinction nocturne dans chaque ville avant 5h : trame noire, c'est-à-dire diminution de l’éclairage public
· Création locale d’une filière de culture de chanvre qui est un très bon isolant thermique qui permettrait d'aller vers une réhabilitation thermique

Économie et emploi
· Favoriser des systèmes de trocs et de monnaies locales
· Monnaies locales qui rémunèrent les engagements citoyens
· Coopération anti-lobbying pour les projets « contraires » ou  « inutiles »
· Développement de plusieurs projets de territoires : zéro chômeurs longue durée
· Création d’un réseau/carte mentale pour chercher les résidents, les bénévoles, les experts, les puristes, etc
· Fondation créée pour financer les recours contre les lobbies et faire jurisprudence 

- Rapidité et efficacité dans les leviers d’actions
- Création d’un catalogue pertinent libre d’accès aux recours

Déchets

· Compostage systématique et obligatoire
· Les produits sont éco-conçus et parfaitement réparables avec une standardisation des pièces détachées (obligation légale)
· Vrac généralisé : les emballages plastiques ne répondent plus à une logique économique biaisée qui déculpabilise les consommateurs
· Recyclerie de matériaux de construction
· Création d’institut communaux pour la gestion des déchets et la disparition du gaspillage
· Mise en place d’un réseau de recycleries financé par des syndicats mixtes d’ordures ménagères
· Ramassage de déchets biodégradables pour compost local
· Traitement des déchets dans les maisons
· Mise en place d’un système de consignes pour le réemploi du verre
· Repair café
· Mise en place d'Assises du Zéro déchet en Essonne

Mobilité

· Développer une application qui prenne en compte l’ensemble des solutions de mobilité

· Tous les habitants ont leur vélo :

– Possède sa place de parking sécurisée chez lui
– Formation à circuler en ville, à l’école, au collège, etc
– Formation à entretenir son vélo
– Accès à un atelier de réparation
– Aucun transport motorisé dans le quartier

· Réduction de la place de la voiture au profit de voies vertes (piétons, mobilités actives) : moins de voies voiture, moins de places de parking dans les terrains des particuliers quand c’est possible
· Forfait mobilité durable plus élevé et incitatif